
L’histoire
André Lefort, le père, a repris dans les années 60 l’exploitation céréalière de ses parents, spécialisée dans la carotte et la pomme de terre de plein champ. Tout en maintenant l’activité céréalière, il a développé une grande variété de légumes afin de constituer une gamme maraîchère traditionnelle, dédiée à la vente directe. Philippe Lefort, lui, travaille sur l’exploitation de ses arrières grands-parents depuis plus de vingt ans avec son frère Eddy. Ils développent la vente en circuit court de leur production avec : salades, carottes, tomates, pommes de terre, radis, poivrons, courges, courgettes, petits pois, navets, poireaux, panais, blettes, haricots verts, fraises… Sa spécialité demeure l’endive !
Le travail de la terre
Le forçage de l’endive
Les endives de Philippe Lefort poussent en pleine terre ! Il existe trois grandes étapes dans la production de l’endive traditionnelle :
- Production des racines : il importe les plants d’un maraîcher de la Marne. Autrefois il faisait ses propres plants, mais par souci de manque de main d’oeuvre, il ne peut plus faire cela. Pourtant l’achat lui coûte plus cher.
- Le forçage : Philippe Lefort repique (plante les plants) les endives dans le sol auquel il a retiré une épaisseur de terre d’environ 10 cm. Sa terre est amendée avec de la tourbe. Au dessus, il place une bâche en ferraille pour éviter le verdissement et d’un couche de paille qui servira d’isolant thermique. Les endives sont disposées les unes contre les autres, ce qui donne leur forme particulière, et leur permet de “se tenir au chaud”. L’humidité favorise leur développement, grâce à leurs longues racines qui puisent dans le sol. Dans un noir total, elle gardent leur couleur blanche (attention elles verdissent à la lumière).
- Récolte : Après 30 jours passées dans le noir à une température d’environ 20°C, l’endive est à maturité. Il faut découcher. C’est l’étape dite du cassage, à genoux dans la couche, il faut reprendre les endives une à une et les séparer de leurs racines. Les racines peuvent repousser par la suite si le cassage est bien réalisé. L’endive est ensuite épluchée.
Philippe ne fait qu’un seul traitement afin d’éviter que l’endive pourrisse à cause de l’humidité et de la chaleur mélangée. Ses endives sont excellentes. Il s’agit d’un produit fragile et c’est rare de trouver un producteur qui le travaille de cette manière.
Lui et nous
Nous sommes très heureux de le compter parmi nos producteurs depuis fin 2017 et attendons avec impatience de travailler de plus en plus avec lui.